Crossfit et golf font bon ménage

J’ai d’abord été traîné dans une séance de CrossFit par des amis qui se sont vantés d’en avoir véritablement chié lors de la session précédente… Dans aucun autre contexte, cela ne serait pas un argument de vente efficace : « Tu devrais aller dans ce restaurant, j’étais tellement malade la dernière fois que j’y suis allé ! »

Mais ça a marché pour moi avec le CrossFit. Les cours d’une heure ont une façon d’infliger un inconfort intense dans une sorte de mode « Pourquoi est-ce que je me suis engagé là-dedans? ». Pourtant, quand c’est fini, il y a un sentiment profond d’accomplissement – même d’euphorie – et vous êtes heureux d’être sortis en un seul morceau.

Je dois préciser que lorsque je me suis inscrit à mes premières sessions en mars dernier, le golf n’était pas mon objectif principal. Je soupçonnais que le fait de devenir plus fort pouvait m’aider dans mon jeu, mais comme j’allais avoir 40 ans, c’était plutôt une façon de contrer la réalité envahissante de l’âge moyen.

Golf

Ne serait-ce que dans mon esprit, je crois que le CrossFit m’aide. Un cours typique comporte un peu d’haltérophilie, où je me classe légèrement au-dessus du pathétique. Le rameur est également de la partie avec des exercices spécifiques pour le golf. Mais je n’y brille pas non plus. J’ai tendance à mieux m’en sortir dans l’intervalle d’intensité élevée, ou « WOD », où vous êtes souvent forcé d’exécuter une série d’exercices exténuants comme des pull-ups, burpees et squats en succession rapide. Je n’y vais pas tous les jours parce que le temps me manque et que ce n’est pas donné. Mais j’applique beaucoup de principes de CrossFit dans mes entraînements à domicile pour me mettre en meilleure forme que jamais.

Les avantages directs sont évidents dans un sport comme le hockey sur glace, une autre de mes passions, à la fois dans mon endurance améliorée et dans le fait de gagner des batailles pour la rondelle avec les autres joueurs. Je suis également meilleur au triathlon, même si j’en fais de moins en moins. Mais au golf, les gains sont subtils. Je ne vais pas forcément plus loin. Mais je suis plus stable, ce qui me permet de mieux tourner et aide à contrer un accroc occasionnel. Je suis mieux équipé pour faire avancer la balle, et je peux marcher 18 trous avec un sac sur l’épaule sans me fatiguer. Le plus important, c’est que je ne me sens pas comme un gars qui vient d’avoir 40 ans. Pour un sport qui me fait cracher mes poumons, il flatte au moins un peu mon ego.